Le 28 septembre 2024 la petite bourgade de Fleury-sur-Andelle risque fort d’être le point de ralliement de tous les mordus de Citroën. C’est en effet dans cette localité de l’Eure (27) que se situe l’Hôtel des Ventes de la Seine qui aura la lourde tâche de disperser la collection d’un véritable « fana » de la marque aux chevrons. Ce collectionneur compulsif qui, tout au long de sa vie, a acheté tout ce qui pouvait provenir du Quai de Javel s’est enfin décidé à se débarrasser de ses trésors. Et le terme trésor n’est pas usurpé quand on jette un œil à quelques-uns des modèles qui passeront sous le marteau du commissaire-priseur.
Cette sortie de grange réunit en effet un large éventail de la production du constructeur français. Et avec près d’une centaine de Citroën annoncées aux enchères, il ne va pas être facile de choisir.
Les budgets les plus modestes (et les acheteurs les plus bricoleurs) pourront se concentrer sur la multitude d’exemplaires dans leur jus parmi lesquels des Citroën d’avant-guerre, une pléiade de 2CV, des Méhari (dont une version 4×4), une belle brochette de Type H ainsi que de la CX, de la DS ou encore, l’ensemble de la gamme Ami (Ami 6 et 8 en berline et en break) et même, un rare camping-car Tissier sur base de CX.
Les pilotes amateurs ne seront pas oubliés avec une rare BX 4TC dont il ne subsisterait aujourd’hui que 40 exemplaires dans le monde. Parmi les autres modèles vitaminés, le catalogue comprend des Visa GTI et Chrono ainsi qu’une BX Sport avec 92 000 km au compteur.
Les collectionneurs de “curiosités” ne seront pas en reste. Ils pourront craquer pour une M35, le modèle expérimental à moteur rotatif, produit à seulement 267 unités. La vente comprend également une très craquante Citroën Bijou, un coupé sur base de 2CV produit et vendu exclusivement au Royaume-Uni en très petite quantité dans les années 1960.
Enfin, la collection comprend également quelques « capsules spatio-temporelles », ces modèles qui n’ont que très peu roulés et qui, malgré leur âge, semblent tout droit sortis d’une concession. L’argus a ainsi repéré une GSA Pallas C-Matic qui n’affiche que 6 400 km au compteur et une autre GS, une bi-rotor, avec 42 000 km. Enfin, difficile de ne pas craquer sur la rutilante 2CVA de 1950 qui semble flambant neuve et qui pourrait bien faire grimper les enchères.
Source L’Argus.fr – 31/08/2024