Une 2CV Charleston et une Mini de 24 km à vendre aux enchères chez Aguttes

Un collectionneur du Sud de la France se sépare de deux véhicules acquis neufs et directement stockés au sec. Une Citroën 2CV6 Charleston et une Rover Mini British Open des années 1990 sont proposées aux enchères par Aguttes, avec 24 km chacune !

Appartenant au même propriétaire originaire du Sud de la France, un certain Mr. Duprat, une Citroën 2CV Charleston de 1990 et une Rover Mini British Open de 1996 font partie des lots. Jusque-là, rien d’exceptionnel. Mais leur histoire et leur état changent tout ! Les deux véhicules n’ont effectué que 24 km chacun, et n’ont jamais vraiment connu autre chose que le garage où ils étaient stockés.

Achetée à l’été 1990 à la concession Chabert à Salon-de-Provence, la Citroën 2CV Charleston n’a réalisé que 23 km, les neuf premiers sur la piste d’essai de l’usine avant sa réelle mise en route, et les 14 km restant séparant la concession du garage où elle sera stockée à l’abri.

Notons que le modèle dispose d’une carte grise française mais n’a pas de contrôle technique à jour. Il est toutefois très complet avec la facture d’achat, le double des clés, des manuels d’entretien (probablement vierges) et même un bidon d’huile Antar d’origine, offert lors de la livraison.

L’estimation de cette 2CV Charleston “neuve” est fixée entre 30 000 et 50 000 €.

Source Auto-moto.com – 08/04/2024

 

Les résultats de la vente sont tombés

La Citroën 2CV Charleston a dépassé l’estimation maximale de la maison Aguttes en trouvant acquéreur pour 54 120 €.

Le propriétaire, un militaire de carrière, s’était acheté ces deux autos à quelques mois d’intervalle pour en profiter. Mais ses missions à répétition à l’étranger ne lui ont pas permis de le faire. Il a donc pris soin de remiser les deux véhicules dans un box et s’est attelé à ce qu’elles soient correctement stockées. « La 2CV Charleston était installée sur des cales. Les batteries des deux véhicules avaient été retirées. Les voitures dormaient sous des bâches à l’abri de la lumière et de l’humidité » explique Gautier Rossignol, soulignant l’état impeccable des carrosseries. « Elles ne présentent aucune trace de rouille, ni de chocs », renchérit le directeur du département Automobiles de Collection. Il n’y a qu’à voir l’état des boulons, encore étincelants, et celui de l’huile… limpide !

« Les voitures n’ont pas été redémarrées » confesse Gautier Rossignol, qui laisse ce plaisir aux futurs acheteurs. « Nous avons juste contrôlé que les moteurs n’étaient pas bloqués », ajoute-t-il. 

Pourquoi le propriétaire a-t-il décidé de vendre ses pépites ? De l’aveu du spécialiste, le retraité est resté dans les îles, où il coule des jours heureux, et il trouve plus raisonnable de s’en séparer.

Source L’Argus – 24/04/2024